Cabinet de Psychologie Brialy

Virus, sidération et adaptation

Les échos chinois de coronavirus nous ont interpellés et inquiétés. Ou, ont été perçus comme anecdotiques parmi tant d’autres informations dans notre environnement hyperconnecté et mondialisé.

Puis, rapidement nous avons été confrontés au confinement. Période singulière où chacun d’entre nous s’est alors adapté, ou conformé, à marche forcée.

Certains ont trouvé inespéré et réjouissant ce temps nouvellement disponible, alors investi de projets, anciennement reportés. D’autres ont éprouvé un sentiment étrange et dérangeant dans cette situation imposée pour maîtriser cette pandémie. Une impression assez indéfinissable, parfois, émergeant au début ou au fur à mesure des semaines. D’aucuns, immédiatement, ont paniqué. Selon les situations, les enjeux et les sensibilités de chacun.

Le confinement a été prolongé avec son cortège d’informations quotidiennes, pléthoriques et inquiétantes.

 

La baisse du nombre de contaminations du Covid-19 et le déconfinement annoncé laissaient présager des lendemains libérés, voire pleins de promesses. Or, cette impression, à ce jour, perdure. Sans que vous sachiez la définir, comme quelque chose qui vous freine et vous empêche de vous réjouir comme vous aimeriez le faire.

 

Notre cerveau ; super programme

 

Le cerveau, confronté à la pandémie de Covid-19, situation inédite, active automatiquement sa partie dédiée à la survie. C’est un réflexe physiologique.

Quand cette peur perdure et qu’elle est associée à de fortes incertitudes, l’individu est alors en alerte maximum. Il mobilise une énergie considérable. L’espace restant disponible lui permet de gérer le quotidien immédiat.

Trouver des solutions pour faire les courses, pour occuper les enfants, pour télétravailler, pour faire face aux crédits avec ou sans indemnités de chômage partiel, pour échapper à un conjoint maltraitant psychologiquement ou physiquement, pour préserver ses proches fragiles… notamment. Et de nombreux autres exemples, en fonction de la situation de chacun.

 

L’espace nécessaire à la perception d’éléments légers, à la projection d’événements et situations enthousiasmantes, à l’élaboration de projets innovants et motivants, à la connexion à la joie … est, à ce stade, réduit à portion congrue.

Votre cerveau se retrouve donc en grande difficulté pour produire les hormones nécessaires à votre bien-être et à votre équilibre. Ces moments délicieux où vous pouviez vous réjouir, sourire, rire, échanger, imaginer, espérer…

Bien sûr, certaines personnes confinées ont réussi à s’aménager un quotidien alternatif. En publiant des posts, des vidéos. En organisant la vie de leur quartier. En menant des actions solidaires, en se mettant au service des autres. En inventant des méthodes de travail. En se lançant dans la confection de gâteaux. Imaginer quelque chose de concret, adossé à une forme de régularité, avec le corps en action c’est déjà être dans l’après. Le cerveau alors régule ses flux de stress.

Certains d’entre nous y sont parvenus, d’autres moins, d’autres pas. Chacun a fait comme il a pu. Avec son parcours. Et les questions que cette situation a fait émerger, peut-être.

 

Depuis plus d’un mois, nous avons repris le cours de notre vie. Vous avez le sentiment diffus d’être en décalage. Comme s’il existait une distance entre votre vie d’avant que vous aimiez et votre présent que vous trouvez absolument sans saveur. Identique et pourtant si éloigné.

Certains d’entre vous ont réalisé, durant cette période, qu’ils menaient une vie qui ne leur convenait plus. Vous avez envie d’autrement, d’ailleurs éventuellement. Or, changer vous semble insurmontable…

 

Votre cerveau a besoin d’un « sas de décompression » pour digérer les tensions et les questionnements accumulés pendant toutes ces semaines afin de se reconnecter. Grâce à des techniques et exercices cognitifs, dans le cadre d’ateliers d’accompagnements ou d’une relation thérapeutique collaborative, ou d’entretiens de couple, vous pouvez restaurer l’énergie dont vous avez besoin pour vous remettre, librement, en mouvement et en perspective.

 

Vous avez des questions ? Je suis à votre disposition. Parlons-en. 06 63 52 77 67