Cabinet de Psychologie Brialy

Le mensonge est défini dans le dictionnaire de la façon suivante. Cela consiste à déguiser, arranger, exagérer des éléments contraires à la vérité ou omettre des éléments s’inscrivant dans une vérité. Les mensonges proviennent d’une multitude de raisons, de situations et d’intentions.

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Manifestations :

Au quotidien, nous nous arrangeons tous avec la vérité. A des degrés divers, bien sûr. Les enfants, par exemple, mentent, ou tentent de le faire. Les adolescents mentent aussi. Cela fait partie de l’expérimentation. La fonction éducatrice des parents s’exprime alors dans ce cadre.

Adultes, nous utilisons des mensonges que nous préférons nommer, la plupart du temps, de petits arrangements. Avec nous-mêmes. Avec les autres.

  • Premièrement, le mensonge et le mensonge par omission sont utilisés pour avoir la paix, fluidifier les choses, les relations…
  • Dire la vérité crue provoquerait des conflits, assurément. La vérité de l’un est distincte de la vérité de l’autre. Les deux protagonistes sont sincères, or leurs perceptions varient.
  • Deuxièmement, pour fuir une responsabilité, cacher une faiblesse, se conformer, se rassurer, rassurer les autres, se faire valoir ;
  • Egalement, pour captiver, charmer afin d’obtenir quelque chose.
  • Selon les intensités et les finalités, nous parlons de tendance ou de manipulation.
  • Troisièmement, le mensonge est parfois utilisé systématiquement, érigé en mode opératoire.
  • A ce stade, nous sommes dans le registre de la mythomanie pathologique.

 Facteurs :

Outre les raisons ci-dessus, il existe également un certain nombre de facteurs psychologiques. Conscients ou inconscients.

L’individu ment, couramment, pour améliorer sa réalité qu’il trouve décevante, capter l’attention, être admiré… En toute conscience.

Certains menteurs mentent de façon incontrôlée, ils le savent or c’est plus fort qu’eux, irrépressible. Il peut s’agir, éventuellement, d’un mécanisme de défense. Un autre mécanisme de défense consiste à modifier la réalité afin de se distancier d’une situation ressentie comme insupportable. Ainsi, la mémoire s’arrange, en toute bonne foi, avec les traumatismes. Boris Cyrulnik l’a mis en exergue, entre autres, dans son livre : Sauve-toi, la vie t’appelle.

D’autres emploient des mensonges savamment orchestrés. Tel Frank Abagnale, Jr, faussaire américain, dont l’histoire a inspiré le film Arrête-moi si tu peux.

Pour d’autres encore, leurs mensonges représentent leur colonne vertébrale. Véritable mode opératoire. Confronter un menteur pathologique peut être risqué, cela serait pour lui un écroulement psychique. Par exemple, Jean-Claude Romand, sur le point d’être démasqué, a assassiné ses proches. Inconcevable que sa supercherie doublée de son escroquerie soient révélées.

En fait, différents ressorts de mensonges et autant d’individus.

Démarche :

Mentir et construire des mensonges en permanence peut se transforme en enfermement. Epuisant pour vous, avec des conséquences délétères. Pour vous, pour votre entourage.

Décider d’arrêter de mentir représente une vraie démarche. Avec des étapes de compréhension pour se réapproprier des éléments tangibles et rassurants.

Je vous accompagne dans le cadre d’un travail psychothérapeutique collaboratif. Nous utilisons des thérapies brèves, issues des TCC Thérapies cognito-comportementales, validées par L’INSERM*. Orientées clefs et solutions, de façon pragmatique et réaliste. Mon écoute est attentive, bienveillante et dénuée de tout jugement.

Selon vos spécificités, des professionnels de santé pourraient intervenir, conjointement.

Un accompagnement à visée psychothérapeutique ne se substitue ni à un suivi médical approprié en cas de symptôme physique ou organique, ni à une consultation auprès d’un spécialiste si cela s’avérait nécessaire, (cf. CGU).